Comprendre les causes entraînant les fluctuations des cours des valeurs mobilières, les raisons qui poussent les marchés boursiers à fluctuer, les différences entre les marchés haussiers et baissiers, et les forces qui génèrent les tendances des marchés.

En suivant les marchés boursiers au Canada et aux États-Unis, vous avez sûrement remarqué que les cours des actions fluctuent constamment. Ils peuvent suivre une tendance à la hausse, puis subitement chuter. Certaines notions essentielles sur les fluctuations des cours vous aideront à prendre des décisions en matière de placement avec plus d’assurance.

Qu’est-ce qui entraîne la hausse et la baisse des marchés boursiers?

Les marchés suivent la loi de l’offre et de la demande, ce qui explique les fluctuations des cours boursiers. Si plus d’investisseurs cherchent à acheter un titre qu’à le vendre, le prix de ce dernier augmentera.

Un catalyseur représente tout événement, qu’il s’agisse d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle, qui pousse les investisseurs à acheter ou à vendre un titre, ce qui se traduit par une hausse ou une baisse de son prix. Un catalyseur peut prendre la forme du lancement d’un nouveau produit, l’évaluation d’une société par un analyste influent, une poursuite, la publication de bénéfices, un scandale financier, ou même un événement aussi imprévisible que la pandémie de coronavirus.

On peut classer les catalyseurs dans deux catégories : les facteurs fondamentaux et les facteurs techniques.

De quelle manière les facteurs fondamentaux influent-ils sur les cours boursiers?

Les bénéfices d’une société peuvent influencer considérablement la montée ou la chute du cours d’une action, mais les bénéfices ne suffisent pas à brosser un tableau clair de la situation financière d’une société. Pour avoir une vision claire de la valeur d’une société, il faut se pencher sur certaines données fondamentales.

En évaluant ces données fondamentales, vous pouvez déterminer si le cours actuel d’un titre boursier représente une valeur attrayante (les facteurs techniques sont abordés dans la rubrique suivante).

Une stratégie de placement axée sur les données fondamentales devrait se pencher sur les éléments suivants :

Bénéfices des entreprises

L’on se fie notamment sur les bénéfices et les profits d’une entreprise pour jauger la valeur de son titre. C’est pourquoi des légions d’investisseurs, de conseillers financiers et d’analystes de Bay Street et Wall Street épluchent les rapports de bénéfices des sociétés cotées en bourse.

Si les bénéfices d’une société sont supérieurs aux prévisions des analystes, le cours de ses actions peut augmenter à l’annonce de cette nouvelle positive. Mais, comme la majorité des sociétés ouvertes ont tendance à dévoiler des bénéfices légèrement supérieurs aux prévisions, les cours des titres affichent habituellement des hausses marquées lorsque les bénéfices d’une entreprise surpassent considérablement les projections des observateurs.

À l’opposé, tous les investisseurs et les négociateurs craignent l’annonce de bénéfices inférieurs aux attentes. Une telle annonce peut réduire la valeur d’une société et se traduira fort probablement par une baisse souvent fort marquée du cours de son titre.

Bénéfice par action

Le bénéfice par action représente les bénéfices d’une société, divisés par le nombre d’actions en circulation. Une part des bénéfices d’une société revient à ses actionnaires et la mesure du bénéfice par action représente le rendement sur l’investissement des actionnaires. Plus le bénéfice par action est élevé, plus une action rapporte à son détenteur. Le bénéfice par action, qui correspond au rendement d’un titre pour bon nombre d’analystes, d’investisseurs et de négociateurs, est considéré comme l’un des facteurs les plus importants pour établir la véritable valeur d’une action.

Ratio C/B (cours-bénéfice)

Le ratio cours-bénéfice, une autre donnée fondamentale importante, permet de comparer le cours actuel d’une action à son bénéfice par action. Un ratio cours-bénéfice élevé signifie habituellement que les investisseurs seront prêts à payer un prix plus élevé que la valeur actuelle d’une action puisqu’ils s’attendent à une croissance soutenue de la société émettrice.

Rendement en dividendes

Le rendement en dividendes correspond aux dividendes par action qu’une société a distribués au cours d’un exercice, divisés par le cours des actions de cette société. Par exemple, si le titre d’une société se négocie à 15 $ et procure un dividende de 1,25 $ pour un exercice donné, son rendement en dividendes serait de 8,3 %.

Voici quelques autres facteurs fondamentaux :

  • La croissance projetée du bénéfice permet d’établir la valeur d’une action en anticipant le taux de croissance du bénéfice sur douze mois.
  • Le ratio cours-ventes (C/V) établit la valeur d’une action en comparant son cours aux revenus de la société.
  • Le ratio cours-valeur comptable compare la valeur en Bourse de l'action d’une société au montant de ses fonds propres.
  • Le ratio dividendes-bénéfices (ou ratio de distribution) compare le bénéfice net d’une société aux dividendes distribués aux actionnaires.

Lancement d’un nouveau produit ou d’un nouveau service

Si vous vous emballez à l’annonce d’une nouvelle génération de téléphone intelligent ou d’un nouveau modèle de voiture électrique, sachez que vous n’êtes pas seul. Un nouveau produit peut générer une nouvelle source de revenus, ce qui est fort attrayant pour bon nombre d’investisseurs.

Les analystes, toutefois, adoptent une approche plus tempérée en pareilles circonstances. Ils peuvent par exemple remettre en question la rentabilité d’un nouveau produit ou s’interroger sur le potentiel à long terme d’une action lorsqu’un nouveau produit est manifestement inférieur à celui de la concurrence.

Les sociétés peuvent aussi perdre des contrats ou céder des produits ou des marques. Par exemple, le cours d’une entreprise pharmaceutique dont un brevet hautement profitable expire pourrait chuter.

Révision à la hausse ou à la baisse des évaluations de courtiers et d’analystes

Comme nous l’avons vu précédemment, la publication de données positives ou négatives sur les rendements de sociétés ouvertes peut avoir une incidence majeure sur les cours des actions, les poussant à la hausse ou déclenchant un mouvement de désengagement. Des analystes ou des courtiers influents de Wall Street ou de Bay Street, et même des investisseurs puissants comme Warren Buffet, peuvent avoir une influence similaire sur les cours des actions. Pour guider vos décisions en matière de placement, n’hésitez pas à consulter les recommandations d’achat ou de ventes d’analystes.

Ces autres facteurs pourraient aussi influencer l’opinion des professionnels du monde financier à l’égard d’une action :

  • L’annonce de dividendes
  • D’importantes mises à pied
  • Des changements à la haute direction
  • Des erreurs de comptabilité ou d’autres scandales
  • Des poursuites judiciaires

Acquisitions et fusions

Les dernières années ont été le théâtre de prises de contrôle, d’acquisitions et de fusions spectaculaires. Peu d’événements ne défraient la chronique ou bousculent les marchés comme une offre publique d'achat. Plus l’entreprise visée par une telle action est grande, plus la tentative de prise de contrôle attire l’attention du grand public. La société initiant l’offre d'achat pourrait se servir de ses actions, de ses liquidités ou d’une combinaison d’actions et de liquidités pour tenter de prendre contrôle de la société ciblée.

Heureusement, pour une société dégageant un rendement inférieur aux attentes visée par une offre publique d'achat, cela peut entraîner une hausse immédiate du cours de son action.

De quelle manière les facteurs techniques influent-ils sur les cours boursiers?

Idéalement, les investisseurs pourraient jauger la valeur actuelle et future d’une action en ne se fiant qu’aux facteurs fondamentaux, mais, dans la réalité, bon nombre de critères externes peuvent influer sur l’offre et la demande de certaines actions. Ce sont ces forces externes que l’on désigne facteurs techniques.

En planifiant votre stratégie de placement, voici certains facteurs techniques clés que vous devriez considérer.

Inflation et déflation

L’inflation rend compte de la hausse des prix à la consommation, qui freine souvent les ventes d’une entreprise. Dans un contexte de forte inflation, la Banque du Canada (ou la Réserve fédérale américaine) pourrait décider de rehausser les taux d’intérêt pour freiner la progression des prix. Ces changements pourraient pousser les investisseurs à privilégier des solutions de placement à revenu fixe, ce qui ferait baisser les cours des actions.

Une chute des prix, ou une déflation, peut se traduire par une diminution des bénéfices d’une société. En pareilles circonstances, les investisseurs pourraient à nouveau se détourner des actions au profit du marché obligataire.

La conjoncture économique

Habituellement, deux facteurs reflètent l’état de l’économie d’un pays : son taux de croissance et son taux de chômage. Les investisseurs pourraient réagir à une croissance économique en achetant des actions parce qu’ils prévoient que leurs prix augmenteront ou qu’elles généreront des dividendes plus élevés. En cas de repli économique, ils chercheraient plutôt à céder leurs actions.

Substituts

Les actions ne sont pas les seuls instruments de placement proposés aux investisseurs. Ces derniers ont notamment accès à des obligations d’État, des obligations de sociétés, des titres immobiliers et des actions étrangères. Le rendement de ces instruments en comparaison à celui des actions a une incidence sur leur attractivité sur les marchés.

Secteurs en essor

La marée montante soulève tous les navires. Même si les bénéfices ne sont pas au rendez-vous, les investisseurs pourraient accorder le bénéfice du doute à une société exerçant ses activités dans un secteur ou une industrie en plein essor. Les investisseurs se porteront acquéreurs de titres de la société parce qu’ils croient que l’avenir du secteur, et celui de bon nombre des sociétés dans ce secteur, est radieux.

Replis et corrections de marché

Ces termes, qui paraissent plus inquiétants qu’ils ne le sont en réalité, sont souvent employés pour décrire certaines fluctuations des marchés. Les replis sont particulièrement communs.

Parfois, l’on assiste à une survalorisation des marchés, l’optimisme excessif des investisseurs entraînant l’envolée des cours au-delà du raisonnable. Un repli permettra donc aux titres de retrouver un meilleur équilibre.

Une correction de marché représente un repli survitaminé. On dit qu’on assiste à une correction de marché lorsque la baisse enregistrée des cours est d’au moins 10 %.

Les replis et les corrections de marché peuvent donner l’occasion aux investisseurs d’acquérir des actions à moindre coût, mais, un investisseur se doit d’être en mesure de différencier les replis des corrections de marché et des tendances baissières lourdes.

Évolution de la réglementation, des lois et des préférences sociétales

Il n’y a pas si longtemps, il était normal de fumer la cigarette et l’industrie du tabac était profitable. La conscientisation aux effets de la cigarette sur la santé a joué un rôle essentiel dans le déclin du tabagisme, mais l’imposition de lois antitabac a aussi eu une influence déterminante sur les habitudes des consommateurs.

Le cannabis, une substance illégale et mal vue depuis longtemps, est désormais au cœur de l’une des industries les plus en vogue dans l’histoire des placements au Canada après avoir été légalisé en 2018.

De même, les cours des actions peuvent suivre une tendance haussière ou baissière en fonction des changements apportés à la réglementation ou à la loi, par exemple dans le cas de nouvelles ententes commerciales entre deux pays.

Chocs économiques et politiques

À l’ère de la mondialisation, des événements qui surviennent de l’autre côté du globe peuvent avoir des répercussions sur l’économie et les marchés boursiers canadiens, qu’il s’agisse d’une hausse des prix de l’énergie, de changements de politiques, de guerres commerciales, de terrorisme, de conflits armés, de changements de régime, ou de bouleversements subits causés par d’événements mondiaux inattendus comme la pandémie de coronavirus.

La valeur du dollar canadien

Toutes les sociétés, même celles qui n’exercent leurs activités que dans leur pays, sont touchées par la mondialisation. Si la valeur du dollar canadien augmente, les clients établis à l’étranger devront payer plus pour acquérir des biens et des services canadiens. Cela pourrait diminuer les ventes d’une entreprise et ainsi entraîner une baisse du cours de son action. Bien entendu, le contraire est aussi vrai. Lorsque la valeur du dollar canadien chute, les coûts des biens canadiens diminuent, ce qui peut engendre une hausse du chiffre d’affaires et du cours de l’action d’une entreprise.

Politiques monétaires et politiques à l’égard des taux d’intérêt

La Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine se servent des taux d’intérêt pour stimuler et stabiliser l’économie. Si vous avez déjà loué une automobile ou acheté une maison, vous êtes sans doute bien conscient de l’importance des taux d’intérêt! À cet égard, la situation des sociétés est semblable à celle des particuliers. La dette d’une société s’alourdit lorsque les taux pratiqués sur les prêts sont élevés, ce qui peut entraîner la chute d’une action et la baisse des dividendes versés aux actionnaires, ce qui n’est jamais bien vu dans l’univers des placements.

Quelle peut-être l’incidence de l’actualité sur le cours de l’action d’une société?

Une nouvelle, qu’elle soit bonne ou mauvaise, peut faire fluctuer le cours d’une action. Si les données d’un rapport récent suggèrent que l’économie du Canada croît rapidement, cette information devrait stimuler la demande pour les actions et du même coup entraîner une hausse des cours.

Outre la publication de rapports économiques, d’autres événements peuvent capter l’attention des investisseurs : des rapports financiers trimestriels, des bouleversements à l’échelle mondiale, des fusions et acquisitions, des tensions géopolitiques, des avancées médicales, des ententes commerciales, le lancement de nouveaux produits, des changements aux postes de direction de sociétés, etc.

Les investisseurs chevronnés ont tendance à réagir avec circonspection aux actualités, maintenant le cap sur les objectifs de leur portefeuille en adoptant une vue d’ensemble et à long terme en ce qui concerne l’économie, quitte à apporter des ajustements à leur stratégie de placement si cela est vraiment nécessaire.

Qu’est-ce que l’humeur des marchés et comment influe-t-elle sur les cours des actions?

L’humeur des marchés, ou l’humeur des investisseurs, est une évaluation estimative de l’optimisme des investisseurs à l’égard de l’économie et de leur confiance à l’égard des marchés boursiers au Canada et aux États-Unis. L’humeur des marchés rend compte de l’espoir et de l’optimisme des investisseurs ou, à l’inverse, de leurs doutes et de leurs inquiétudes.

Contrairement à ce que vous pourriez croire, les émotions jouent un grand rôle dans la fluctuation des cours des actions. Pensez à vous : vous éviteriez probablement les marchés boursiers si vous étiez pessimistes quant à l’économie. Et si vous n’étiez pas le seul à prévoir un avenir économique sombre, il y a fort à parier que les cours des actions suivraient une tendance baissière.

Si l’économie se porte bien et que vous êtes sûr de conserver votre emploi, vous pourriez avoir tendance à effectuer plus de placements en actions ou en fonds communs. Si un grand nombre d’investisseurs partagent votre optimisme, les cours des actions s’envoleront.

Ce qui nous amène aux notions de marché haussier et de marché baissier.

Qu’est-ce qu’un marché haussier?

Un marché haussier désigne une période où les cours des actions affichent une tendance à la hausse soutenue. La vigueur de l’économie et l’aplomb du marché de l’emploi constituent deux des principaux facteurs donnant lieu à un marché haussier. Ces circonstances contribuent à l’optimisme des investisseurs et par conséquent à l’envolée des cours des actions.

En contexte de marché haussier, voici certains outils et certaines stratégies de placement auxquels les investisseurs ont recours :

  • En adoptant une position longue (ou position acheteur), un investisseur achète des actions en espérant qu’elles prendront de la valeur.
  • Les fonds négociés en bourse (FNB) à long terme cherchent à s’aligner sur les tendances des principaux indices boursiers, comme les indices S&P/TSX et NASDAQ ou la moyenne industrielle Dow Jones.
  • Les options d’achat (ou droits d’acheter) permettent à un investisseur d’acheter une action à un prix prédéfini jusqu’à une date déterminée. Par exemple, si le cours d’une action dépasse le prix prédéfini de l’option d’achat, l’investisseur a le choix d’acheter l’action au prix prédéfini, ce qui lui permettra ensuite de revendre l’action à un cours plus élevé.

Qu’est-ce qu’un marché baissier?

Comme son nom l’indique, un marché baissier désigne une période au cours de laquelle les cours des actions affichent un déclin. Dans ce contexte, les investisseurs ont des craintes quant à l’économie et leur emploi, puisque le taux de chômage a tendance à augmenter en période de marché baissier.

Voici certains outils et certaines stratégies de placement auxquels les investisseurs ont recours en contexte de marché baissier :

  • En faisant une vente à découvert, un investisseur « emprunte » une action d’une société de courtage en espérant une dévaluation du cours de cette action. Si la valeur de l’action diminue comme prévu, l’investisseur se portera acquéreur d’autres titres de la même action à un cours inférieur pour couvrir sa position à découvert et tirer ainsi un gain de l’écart de valeur entre les cours. Cette manœuvre requiert des prêts sur marge qui s’accompagnent de frais d’intérêt que l’investisseur se doit de verser tant et aussi longtemps qu’il maintient sa position vendeur. Puisque cette stratégie comporte des risques de perte élevés, elle n’est recommandée que pour les investisseurs chevronnés.
  • Les options de vente (ou droits de vendre) permettent à un investisseur de vendre une action à un prix prédéfini jusqu’à une date déterminée. La valeur d’une telle option augmente à mesure que le cours de l’action visée par l’option diminue. Si le cours de l’action baisse en deçà du seuil établi par l’option, l’investisseur peut exercer son droit de vendre l’action au prix prédéfini ou choisir plutôt de vendre son option de vente, tirant ainsi un gain d’une manière ou d’une autre.
  • Les fonds négociés en bourse (FNB) spéculatifs ou inversés génèrent des rendements à la manière des stratégies de position courte. Ces FNB « empruntent » des actions dans l’espoir que les cours de ces titres continueront de chuter. Le rendement de ces fonds correspond à l’inverse du rendement de leurs indices sous-jacents. Un investisseur doit faire preuve de prudence en misant sur ces instruments sophistiqués, qui s’accompagnent de risques élevés.

Les saisons et les fêtes ont-elles une influence sur les marchés boursiers?

D’une année à l’autre, les marchés boursiers semblent suivre certaines tendances à caractère saisonnier, comme la fameuse « remontée du Père Noël » en décembre. À certaines périodes données de l’année, les marchés boursiers se montrent particulièrement instables.

Les causes de ces tendances boursières périodiques sont nombreuses, de la baisse de l’activité des investisseurs en été à une augmentation des opérations boursières à l’approche d’un exercice fiscal. Voici certaines des tendances les plus influentes que l’on peut observer sur les marchés boursiers :

Périodes d’activité de négociation en hausse

  • Début d’année en force : En janvier, les investisseurs comptent habituellement sur de nouveaux fonds à placer; si janvier est bon, l’année sera bonne, selon l’adage boursier.
  • Effet des congés : Les marchés boursiers ont tendance à effectuer une remontée à l’aube de longs week-ends, aiguillonnés par l’optimisme des investisseurs, heureux de pouvoir profiter d’une longue pause.

Période d’activité de négociation en baisse

  • Été : Les cours des actions chutent alors que les investisseurs et les négociateurs profitent du beau temps pour prendre des vacances.

Périodes d’instabilité des marchés

  • Clôture de trimestre : L’agressivité de grands investisseurs sur les marchés boursiers entraîne une hausse des activités de négociation.
  • Clôture d’exercice : Les investisseurs cherchent à se départir des titres affichant une piètre performance afin de déduire leurs pertes en capital dans leur déclaration de revenus.
  • Lundi et vendredi : Les cours des actions peuvent baisser au début de la semaine et augmenter à la fin de la semaine.

Les fluctuations des cours, en résumé

En bref, le prix de tous les instruments de placement, qu’il s’agisse d’actions, d’obligations ou de fonds communs de placement, augmente ou diminue en fonction de nombreux facteurs. Les investisseurs avisés suivent attentivement les fluctuations à court terme et à long terme des marchés. Reflètent-elles un événement ponctuel? Ou témoignent-elles plutôt d’une combinaison de facteurs? Les marchés dans leur ensemble suivent-ils une tendance baissière? Ou s’agit-il plutôt des fluctuations quotidiennes (et habituelles) des marchés? Les décisions les plus éclairées en matière de placement sont toujours dictées par la connaissance et l’expérience.

Foire aux questions