Qu’elle est la définition des capitaux propres?

La définition des capitaux propres varie légèrement selon le contexte. Pour commencer, penchons-nous sur la définition la plus générale.

Les capitaux propres (ou fonds propres) désignent la valeur d’un actif, déduction faite de la valeur du passif. Si la valeur de votre véhicule s’élève à 40 000 $ et qu’il vous reste 15 000 $ à rembourser sur votre prêt auto, on dira que le montant de vos fonds propres est de 25 000 $.

Passons maintenant aux placements en capitaux propres. En acquérant des actions d’une société, un investisseur devient le détenteur de capitaux propres, ce qui lui donne droit à une part des bénéfices tirés des revenus après impôt de la société. Les fonds d’actions, aussi appelés fonds de placement en actions, représentent un type de fonds commun qui effectue des placements dans des actions ordinaires de sociétés.

Le financement par capitaux propres désigne le fait, pour une entreprise, de se procurer des capitaux en émettant des actions, notamment pour financer l’expansion de ses activités.

Les capitaux propres, comptabilisés au bilan des sociétés, permettent notamment aux investisseurs et aux analystes d’évaluer l’état de santé financière à court terme d’une entreprise.

Pourquoi devrais-je envisager d’investir dans les capitaux propres?

En quelques mots, les titres de capitaux propres ont par le passé mieux fait que d’autres instruments de placement comme les obligations et les bons du Trésor. Ces titres permettent aux investisseurs de générer des gains potentiels de deux manières. Les gains en capitaux représentent les profits réalisés à la vente de titres lorsque leur valeur est supérieure à leur valeur à l’acquisition. Les dividendes désignent la distribution d’une part des revenus d’une société à ses actionnaires.

Quels sont les avantages des placements en capitaux propres?

Potentiel de croissance 1 : Gains en capitaux

Les placements en capitaux propres offrent un potentiel de plus-value, qui correspond au différentiel obtenu entre le prix d’acquisition et le prix de cession. Habituellement, lorsqu’une entreprise se porte bien, la valeur de son action augmente, ce qui est avantageux pour les actionnaires, qui peuvent dégager des gains lorsqu’ils cèdent l’action.

Potentiel de croissance 2 : Versements de dividendes

Certaines entreprises s’engagent à verser des dividendes à leurs actionnaires. Le réinvestissement des revenus de dividendes a joué un grand rôle dans l’appréciation des marchés boursiers américains au cours des dernières décennies.

Efficience fiscale

Les gains en capitaux et les dividendes tirés de titres de sociétés canadiennes profitent d’un traitement fiscal avantageux de l’Agence du revenu du Canada (ARC). (Les dividendes tirés de titres étrangers sont assujettis à un taux d’inclusion de 100 %.)

Seuls 50 % des gains en capitaux sont imposables. Les dividendes sont imposés à des taux plus faibles.

Comment les bénéfices tirés des actions sont-ils imposés?

Prenons l’exemple des plafonds de taux d’imposition marginal pour l’exercice de 2020 en Ontario :

Revenu régulier : 53,53 %

Dividendes admissibles : 39,34 %

Dividendes inadmissibles : 47,74 %

Gains en capitaux : 26,77 %

Diversification

La répartition de l’actif est l’une des mesures les plus importantes à prendre pour un investisseur. Si les titres individuels et les fonds négociés en bourse (FNB) peuvent contribuer à la diversification de la répartition des actifs d’un portefeuille, les investisseurs pourraient aussi considérer d’acquérir d’autres instruments pour diversifier encore plus leur portefeuille, notamment des liquidités et des titres à revenu fixe.

Quels sont les risques inhérents liés aux placements en capitaux propres?

Risque lié aux actions

Les cours boursiers des actions fluctuent sans cesse en fonction de l’offre et de la demande. Le risque lié aux actions est essentiellement le risque financier encouru par un investisseur lorsqu’il effectue un placement particulier. Il s’agit d’un facteur important qu’il faut prendre en considération pour minimiser les pertes potentielles. Pour atténuer le risque lié aux actions, un investisseur peut miser sur une diversification des titres boursiers individuels.

Santé de l’entreprise

Il y a toujours un risque que les actions d’une société perdent de la valeur en raison de divers facteurs, notamment liés à l’insolvabilité, aux flux de trésorerie, à la pression de la concurrence ou à une gestion inadéquate.

Facteurs économiques et politiques

La croissance économique, la politique budgétaire d’un gouvernement, l’instabilité politique, les taux d’intérêt, l’inflation et la déflation, et un taux de chômage galopant sont tous des catalyseurs qui peuvent non seulement avoir des répercussions sur les cours boursiers, mais aussi sur les marchés boursiers dans leur ensemble. Les

marchés étrangers, particulièrement les marchés émergents, sont habituellement plus risqués que les marchés du Canada et des États-Unis.

Risque de valorisation

Une société dont le titre semble survalorisé est habituellement suivie de près par les investisseurs; par exemple, une entreprise dont le titre se négocie à un prix fort élevé par rapport à son bénéfice net moyen et courant. Si une telle entreprise devait trébucher, elle pourrait entraîner le cours de son action dans sa chute.

Risque de liquidité

Si un imprévu devait vous forcer à vendre sur-le-champ vos actions, vous pourriez devoir vous contenter de les céder à un prix inférieur à celui que vous avez payé pour les acquérir, ce qui vous fera bien entendu perdre de l’argent. Vous pourriez aussi devoir attendre plus longtemps que prévu pour vendre vos actions.

Risque de change

Ce risque ne s’applique qu’aux investisseurs qui détiennent des titres de capitaux propres étrangers. Par exemple, les fluctuations du taux de change entre le dollar américain et le dollar canadien ont une incidence directe sur la valeur de vos placements américains.

Les deux principaux types d’actions

Action ordinaire

En plus de vous permettre de dégager potentiellement des gains en capitaux, les actions ordinaires vous donnent l’occasion de toucher des dividendes, quoique cela n’est jamais garanti. Une action ordinaire donne aussi à son détenteur un droit de vote à l’élection du conseil d’administration de la société.

Action privilégiée

L’action privilégiée est semblable à une action ordinaire, mais elle ne donne aucun droit de vote. Cependant, en cas d’insolvabilité de la société, vous avez priorité par rapport aux détenteurs d’actions ordinaires.

Comment effectuer des placements en capitaux propres?

Les placements en bourse peuvent sembler complexes aux yeux d’un investisseur peu expérimenté. Voici quelques notions de base qui vous aideront à acquérir vos premières actions.

Choisissez un compte de courtage

Vous avez l’intention d’acheter ou de vendre des actions de manière autonome? Vous devrez ouvrir un compte auprès d’un service de courtage en ligne (comme Scotia iTRADE) [link]. Si vous préférez laisser un professionnel se charger de la négociation des titres en votre nom, vous devriez plutôt opter pour les services complets d’une société de courtage. Toutefois, notez que les frais de commission sont bien moins élevés lorsque vous achetez des actions par vous-même.

Comment choisir les actions à acheter?

Les nombreux marchés boursiers au Canada et aux États-Unis proposent des milliers d’actions aux investisseurs. Par où commencer? Bon nombre d’experts conseillent aux investisseurs débutants de miser sur les entreprises qu’ils connaissent déjà, par exemple celles qui conçoivent leur téléphone intelligent ou fabriquent le véhicule qu’ils conduisent.

Il est aussi important de faire ses devoirs. Si vous investissez par vous-même, votre service de courtage en ligne devrait vous fournir une foule de renseignements financiers, notamment des états financiers, des études sur les tendances du marché, des commentaires d’analystes, pour vous aider à gagner en confiance. Même si la lecture

de tels documents pourrait s’avérer ardue au début, cet exercice est essentiel. Vous devrez aussi porter attention à certains indicateurs comme le résultat net, le ratio de distribution, le ratio cours-bénéfice, le rendement des capitaux propres et le bénéfice par action d’une société.

Placez votre commande

Il existe plusieurs types d’ordre que vous pouvez placer. Par exemple, un ordre au marché vous permet d’acheter des actions au cours actuel du marché, tandis qu’un ordre à cours limité vous permet d’acheter des actions à un cours limite cible, fixé en fonction de l’offre et de la demande pour une action.

Astuce : Comment déterminer le nombre d’actions à achete

Il est habituellement préférable d’effectuer des placements petit à petit, ce qui vous laissera le temps de vous familiariser avec la gestion d’un portefeuille de placement en actions. De plus, vous pouvez vous pratiquer en utilisant un compte fictif de Scotia iTRADE et ainsi apprivoiser le monde des placements dans un contexte sans risque.

Points à considérer en évaluant les services de courtage en ligne

Vos recherches ne devraient pas se limiter aux actions à acheter. Comparez les caractéristiques des différents services de courtage proposés en ligne : cela fera une réelle différence. Voici certains points à considérer avant de prendre une décision :

  • Le service de courtage propose-t-il des comptes de régimes enregistrés (REER, CELI, etc.) et non enregistrés?
  • Quel est le montant de placement minimum?
  • Propose-t-il un accès en temps réel aux renseignements?
  • Quels sont les frais de commission? Y a-t-il d’autres frais? Si vous prévoyez effectuer des placements aux États-Unis, quels sont les frais de change?
  • Les services de courtage sont-ils adaptés à la fois aux investisseurs débutants et chevronnés?
  • Votre compte sera-t-il protégé par le FCPE (Fonds canadien de protection des épargnants)?
  • Aurez-vous accès à un large éventail d’études sur les placements, de rapports d’analystes et d’autres renseignements pour soutenir vos recherches sur les titres?

Par quels autres moyens pouvez-vous effectuer des placements en capitaux propres?

Les capitaux propres ne se présentent pas seulement sous forme d’actions individuelles. Vous avez aussi l’option d’effectuer des placements dans des fonds négociés en bourse (FNB) ou des fonds communs de placement. Ces deux types de fonds s’accompagnent de frais de gestion, ce qui n’est pas le cas lorsque vous achetez des actions individuelles par vous-même. L’avantage principal de ces fonds, c’est qu’ils regroupent des centaines de titres différents, ce qui vous permet de diversifier instantanément vos placements.

FNB

Les fonds négociés en bourse ressemblent à des fonds communs de placement, mais ils se négocient en bourse comme des actions, par exemple à la Bourse de Toronto. Les FNB incluent un portefeuille de valeurs mobilières qui suit le rendement d’un indice de référence et qui est géré activement par une équipe de professionnels. Les frais de gestion d’un FNB sont habituellement moins élevés que ceux d’un fonds commun de placement.

Fonds communs de placement

Vous êtes probablement familier avec les fonds communs de placement, alors intéressons-nous à ce qui les distingue d’un FNB. Les achats et les cessions de parts d’un fonds commun de placement s’effectuent à la clôture de la séance de négociation. Puisque les fonds communs s’accompagnent parfois de frais de gestion élevés, assurez-vous de bien vous renseigner avant de prendre une décision.

Comment ouvrir un compte Scotia iTRADE pour effectuer des placements dans des actions?

Le processus d’ouverture d’un compte de courtage auprès de Scotia iTRADE est simple et rapide : cela ne devrait vous prendre qu’environ 15 minutes. En voici les étapes principales :

  • Remplissez une demande (en ayant certains documents sous la main).
  • Répondez à quelques questions à propos de votre expérience en placement, ainsi que sur vos objectifs de placement à court et à long terme (vos réponses nous aideront à clarifier vos besoins).
  • Une fois votre demande approuvée, vous pourrez déposer des fonds (100 $ au minimum) dans votre nouveau compte de courtage.

Prêt à vous lancer? Ouvrez votre compte.

Si vous avez des questions en cours de route, n’hésitez pas à nous appeler au 1-888-872-3388, de 8 h à 20 h (HE) du lundi au vendredi, ou à nous écrire à l’adresse service@scotiaitrade.com.

Est-il plus avantageux d’acheter des actions dans un CELI ou un REER ?

Ces deux comptes enregistrés à l’abri de l’impôt sont prisés par les investisseurs canadiens. Les deux proposent des avantages intéressants; idéalement, vous cotiseriez régulièrement un CELI et un REER. Votre situation financière actuelle et future, ainsi que vos objectifs financiers, vous aideront à déterminer le compte qui vous convient, mais rien ne vous empêche d’opter pour les deux.

Compte d’épargne libre d’impôt (CELI)

Un CELI peut inclure une vaste gamme d’instruments de placement, notamment des actions, des FNB et des fonds communs de placement. Tous les gains en capitaux, les intérêts ou les dividendes découlant d’un CELI fructifient à l’abri de l’impôt. Les dividendes tirés d’actions américaines sont assujettis à une retenue d’impôt. Vous pouvez retirer des fonds quand bon vous semble, sans incidence fiscale. Renseignez-vous sur la limite de droits de cotisation annuels établis par l’ARC. Comme pour un REER, les droits de cotisation inutilisés sont reportés aux années suivantes. Un CELI procure une très grande souplesse : vous êtes libre de vous servir de votre épargne pour financer tout achat (voiture, propriété, vacances, etc.).

Régime d’épargne-retraite enregistré (REER)

Les REER sont des comptes à l’abri de l’impôt et exempts d’impôt jusqu’au retrait des fonds établis par le gouvernement canadien pour vous aider à épargner en vue de la retraite. Comme dans un CELI, un compte REER vous permet de détenir plusieurs types d’instruments de placement : des actions, des obligations, des fonds communs de placement, des FNB, et plus encore. Les gains en capitaux, les dividendes et les intérêts accumulés au sein d’un REER sont à l’abri de l’impôt. Toutefois, à quelques exceptions près, les retraits de votre compte seront considérés comme un revenu imposable.

Alors, lequel vous convient le mieux?

En règle générale, les conseillers financiers recommandent à un investisseur de cotiser à un CELI si ses revenus sont peu élevés et se situent dans une tranche d’imposition basse. Les REER conviennent mieux aux investisseurs dont les revenus se situent dans une fourchette d’imposition élevée. Les cotisations à un REER peuvent être déduites de votre revenu imposable.

Qu’est-ce qu’un titre de capital-investissement et en quoi diffère-t-il d’une action?

Les titres de capitaux propres dont nous avons parlé jusqu’à maintenant sont des titres boursiers, c’est-à-dire qu’ils sont négociés en bourse. Un titre de capital-investissement ne se négocie pas en bourse. Ce type de placement implique un groupe d’investisseurs chevronnés qui amassent ensemble les fonds nécessaires pour acquérir une participation dans une société fermée (non cotée en bourse). Le rachat d’une entreprise est un bon exemple de capital-investissement.

Bien que peu nombreux, des FNB de capital-investissement permettent aux investisseurs de détenir des positions dans des sociétés de capital-investissement cotées en bourse. D’ailleurs, vous avez peut-être déjà entendu le terme « investisseur providentiel », surtout lié aux entreprises en démarrage dans le secteur des technologies. Un investisseur providentiel est un investisseur privé fortuné qui accepte de soutenir financièrement une société en échange d’une participation dans l’entreprise

Placements en actions : En conclusion

Si l’on se fie au passé, les actions offrent aux investisseurs un potentiel de rendement élevé à long terme. Mais, comme pour la plupart des valeurs mobilières, les actions s’accompagnent également de certains risques. Rappelez-vous que les bénéfices ne sont jamais garantis.

Quel est le ratio actions-titres à revenu fixe idéal? Cela dépend presque exclusivement de votre profil d’investisseur.

Peu importe votre âge, vous pourriez avoir une grande aversion au risque, ce qui devrait vous pousser à accepter une croissance lente mais stable pour ainsi éviter les fortes fluctuations observées parfois sur les marchés boursiers.

Bref, effectuez des placements qui s’alignent sur votre profil d’investisseur et établissez des objectifs atteignables au moyen d’une stratégie de placement précise.